Ecole Sainte Anne de Plouzané, quatre mobilités personnels / enseignants en stage d’observation à Vallentuna en Suède en avril 2024
L’objectif est de réaliser un stage d’observation et échanger avec les enseignantes suédoises pour découvrir
les méthodes d’apprentissage et les méthodes d’enseignement qu’elles mettent en œuvre pour développer les compétences de leurs élèves, y compris les élèves à besoin particulier. Une attention particulière sera portée sur la place accordée à l’enfant au sein de l’établissement, son bien-être et son implication dans les apprentissages.
“Cette expérience fut très enrichissante pour moi. Il s’agissait d’une première mobilité. Cela m’a permis de découvrir un autre système éducatif que le système éducatif français.” F.C
“Cette mobilité a été enrichissante sur différents points mais notamment sur le plan transversal:
– la communication: pas toujours simple de comprendre et de se faire comprendre en anglais…Cela demande de gros efforts de concentration.
– l’adaptabilité à une langue, à un climat, à un rythme de vie…
– l’organisation: partir en mobilité, c’est s’éloigner de sa famille et donc forcément s’organiser pour que, pendant son absence, la vie familiale se déroule sans encombre.
– la sociabilité: partir 4 jours (24h/24) avec des collègues de travail nécessite un peu de flexibilité pour que le séjour se passe pour le mieux.
De nombreuses idées sont à retenir :
– améliorer le bien-être des élèves (favoriser les chaussons dans les bâtiments, adopter une tenue de pluie pour toutes les sorties extérieures).
– développer l’autonomie de nos élèves
– affuter leurs regards et développer leurs esprits critiques
– sensibiliser à une consommation durable et raisonnée (cours de cuisine, de nutrition…)
– Approfondir le travail de production d’écrit
– multiplier les contacts avec la langue anglaise” S.M
“Cette expérience a été très enrichissante humainement et professionnellement. Les échanges que j’ai pu avoir les différentes personnes rencontrées ont toujours été très denses. Nous avons cherché à mener des réflexions ensemble notamment sur les problématiques communes que nous pouvions rencontrer: l’inclusion, la lutte contre le décrochage scolaire, le climat scolaire, le bien-être à l’école, la démobilisation dans certaines matières (maths, écriture et production d’écrit…), la prise en compte des enjeux sociétaux dans nos systèmes éducatifs (environnement, devenir un citoyen engagé et respectueux, être un consommateur averti, les écrans, l’IA…), les relations avec les familles et la place de l’école et le management d’une équipe. Je pense avoir développer mes compétences en anglais avec une meilleure maîtrise du vocabulaire technique lié à l’éducation. J’ai mobilisé toutes mes compétences d’ouverture d’esprit er de curiosité pour m’enrichir au maximum de cette expérience dans le temps donné.
Cette mobilité s’inscrit dans le cadre d’un échange, l’équipe suédoise va venir dans notre école en visite préparatoire très rapidement. Nous allons donc pouvoir poursuivre nos échanges et continuer à apprendre à nous connaître pour ainsi, je l’espère, bâtir un partenariat à l’avenir. Je reviens de cette mobilité avec beaucoup de nouvelles idées: organisation des espaces, production d’écrit, école du dehors. Les enseignants suédois mettent en priorité le volet éducatif dans leur métier. L’autonomie et savoir prendre des risques mesurés sont enseignés dès le plus jeune âge.
Les élèves ont pu développer des compétences et des habilités sociales très intéressantes. Les compétences du futures évoquées par Sarah Wauquiez en formation sont ici très largement déjà bien installées dans l’école. Je retiendrai aussi que toutes les procédures et les progressions dans ce domaine sont très explicites pour le corps enseignants. Le travail en équipe et la direction travaillent essentiellement dans ce sens et tous les adultes adoptent le même comportement, le cadre est posé et est donc très sécurisant. Les procédures en cas d’incident majeur (ex: bagarre, conflit, harcèlement…) sont établis et très respectés par tous, enseignants, parents et élèves. Les règles sont comprises par tous et respectées.
Je retiendrai aussi la posture très professionnel de chaque enseignant. Ils sont très disciplinés envers eux-même et se posent aussi en réel modèle pour les élèves. La rigueur est de mise pour tous. Par exemple, un enseignant, un personnel de direction a 24 heures pour prendre connaissance d’un mail (parents ou enseignants) et y répondre. Une idée à peut-être retenir pour responsabiliser toute une équipe dans sa communication et son organisation.
Je retiendrai aussi les habilités et l’autonomie des élèves dans les cours de “Domestic science” soit couture, cuisine, menuiserie…Les élèves mobilisent toutes leurs intelligences dans une journée de classe. Les cours en suédois et en maths sont uniquement en demi-groupe. Cela est possible grâce à des moyens humains mis en place considérables. Cela m’a confortée dans le fonctionnement que je mets en place depuis 2 ans avec le co-enseignement. La possibilité de travailler en petit groupe est sans aucun doute la condition optimum pour nos élèves. Le niveau de langue des élèves sans grande surprise est excellent. Je le savais déjà par mes différents voyages dans les pays scandinaves.
En revanche, je retiendrai que nous mettons bien plus en oeuvre la pédagogie de projet que les suédois, que nous sommes beaucoup plus flexibles et que faisons plus de différenciation pédagogique. Nous sommes plus impliqués dans l’inclusion de tous les élèves. Nous entretenons des relations bien plus étroites avec les familles. La dimension de communauté éducative n’est pas ou très peu présente. Les enseignants suédois n’ont pas autant de moyens pour la formation continue qui est quasiment inexistante.” J.L
“Cette expérience a été très enrichissante et j’en garde de beaux souvenirs. J’ai pu découvrir le système éducatif suédois et échanger sur divers sujets avec les enseignantes rencontrées : l’enseignement, l’évaluation des acquis, l’inclusion, le bien-être des élèves, l’autonomie des élèves, la place du numérique, la relation école-famille, l’école du dehors, le co-enseignement, la sensibilisation à l’environnement. Même si nous ne parlons pas la même langue, nous vivons les mêmes situations, nous rencontrons les mêmes difficultés et nos questionnements sont proches. Ces échanges riches ont permis de créer une réelle réflexion sur des problématiques communes. A travers cette expérience riche et intense, plusieurs compétences ont été développées : mon observation, mon adaptabilité, mes compétences langagières en anglais. Ma curiosité et mon ouverture d’esprit en ont été renforcées. Je reviens de cette mobilité avec beaucoup de nouvelles idées : organisation des espaces, production d’écrit, école du dehors, l’utilisation du numérique. Les enseignants suédois mettent en priorité le volet éducatif dans leur métier. L’autonomie et savoir prendre des risques mesurés sont enseignés dès le plus jeune âge. Les élèves ont pu développer des compétences et des habilités sociales très intéressantes. Les compétences du future évoquées par Sarah Wauquiez en formation sont ici très largement développées dans l’école. Je retiendrai aussi que toutes les procédures et les progressions dans ce domaine sont très explicites pour le corps enseignant. Toute l’équipe travaille essentiellement dans ce sens et adopte le même comportement, le cadre est posé et est donc très sécurisant. Les procédures en cas d’incident majeur (ex: bagarre, conflit, harcèlement…) sont établis et très respectés par tous, enseignants, parents et élèves. Les règles sont comprises par tous et respectées. Je retiendrai aussi la posture très professionnelle de chaque enseignant. Ils sont très disciplinés envers eux-même et se posent aussi en réel modèle pour les élèves. La rigueur est de mise pour tous.
Je retiendrai aussi les habilités et l’autonomie des élèves dans les cours de “domestic sciences” soit couture, cuisine, menuiserie… Les élèves mobilisent toutes leurs intelligences dans une journée de classe. Les cours en suédois et en maths sont uniquement en demi-groupe. Cela est possible grâce à des moyens humains mis en place considérables. La possibilité de travailler en petit groupe est sans aucun doute la condition optimum pour nos élèves.
Le niveau en anglais des élèves est excellent. En revanche, je retiendrai que nous mettons bien plus en œuvre la pédagogie de projet que les suédois, que nous sommes beaucoup plus flexibles et que faisons plus de différenciation pédagogique. Nous sommes plus impliqués dans l’inclusion de tous les élèves. Nous entretenons des relations bien plus étroites avec les familles. La dimension de communauté éducative n’est pas ou très peu présente. Les enseignants suédois n’ont pas autant de moyens pour la formation continue qui est quasiment inexistante.” M.P
Vous trouverez ci-dessous la présentation de leur mobilité :